Doha accueille un accord de principes entre le gouvernement et le M23 pour apaiser l’Est.

Doha, 19 juillet 2025 — Un pas significatif vient d’être franchi dans la quête de paix en République démocratique du Congo. Ce samedi, une déclaration de principes a été signée dans la capitale qatarie entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23/AFC. L’accord, paraphé sous les auspices du ministère des Affaires étrangères du Qatar, vise à amorcer une désescalade des violences dans l’Est du pays.

La cérémonie, sobre mais symbolique, s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où les combats entre les forces loyalistes congolaises (FARDC) et la rébellion du M23 n’ont cessé de s’intensifier depuis plus de deux ans. Le groupe rebelle, redevenu actif à grande échelle en 2022, contrôle aujourd’hui une large portion du territoire, notamment dans les zones riches en ressources minières.

L’accord de Doha représente une avancée diplomatique majeure, même s’il ne constitue pour l’heure qu’un engagement de principe. Il reflète toutefois la volonté affichée des parties prenantes de s’orienter vers un dialogue politique plutôt que vers la confrontation armée.

Plusieurs processus parallèles de médiation régionale et internationale sont déjà à l’œuvre. Des initiatives ont été lancées par l’Union africaine, la Communauté d’Afrique de l’Est, ainsi que par des partenaires bilatéraux tels que les États-Unis et la France, dans le but de soutenir une sortie de crise durable.

Dans un climat régional instable et face à une population civile fortement éprouvée, cet accord pourrait marquer le début d’un tournant. Mais les observateurs appellent à la prudence : la mise en œuvre concrète de ces principes déterminera la portée réelle de cet engagement diplomatique.

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