Chelsea domine un PSG impuissant et s’adjuge la Coupe du monde des clubs.

Le rêve s’est transformé en désillusion pour le Paris Saint-Germain. Ce dimanche soir, au MetLife Stadium, le club de la capitale a été sèchement battu par Chelsea (3-0) en finale de la Coupe du monde des clubs, mettant un terme brutal à une campagne jusque-là prometteuse. Face à une formation londonienne inspirée et parfaitement orchestrée, les Parisiens n’ont jamais trouvé la clé.

Dès les premiers instants de la rencontre, le ton était donné. Chelsea, plus tranchant, plus structuré, a rapidement pris le contrôle des opérations. Si la première alerte était encore anodine — une frappe de Cole Palmer flirtant avec le poteau (8e) —, la suite allait tourner à la démonstration. L’international anglais, véritable moteur de l’attaque des Blues, a inscrit un doublé en sept minutes (23e, 30e), deux frappes du gauche implacables, qui ont laissé Gianluigi Donnarumma sans réaction.

Avant même la pause, Chelsea a scellé le sort du match. Palmer, encore lui, a distillé une passe lumineuse pour Joao Pedro, auteur d’un geste plein de maîtrise pour inscrire le troisième but (43e). À la mi-temps, le score était déjà sans appel : 3-0, et un PSG en détresse tactique comme mentale.

La seconde période n’a pas permis de renverser la tendance. Paris a tenté de réagir, timidement. Mais Robert Sanchez, vigilant dans le but londonien, s’est montré infranchissable sur les tentatives de Doué (18e), Kvaratskhelia (47e), Dembélé (52e) et Barcola (84e). Côté Chelsea, Delap a même failli alourdir l’addition, sans deux interventions décisives de Donnarumma (68e, 79e).

Difficile d’imaginer un scénario plus cruel pour Luis Enrique et ses hommes. Après un parcours sans faute, Paris a trébuché au plus mauvais moment. Loin d’un simple accident, cette finale a surtout mis en lumière les limites d’une équipe visiblement à bout de souffle. Entre la fatigue accumulée, les conditions climatiques étouffantes et un adversaire supérieur dans tous les compartiments du jeu, les Parisiens n’ont jamais semblé en mesure de rivaliser.

Pour Chelsea, cette victoire marque un retour éclatant sur la scène internationale. Emmené par un Cole Palmer étincelant et un collectif bien huilé, le club londonien ajoute une ligne prestigieuse à son palmarès. De son côté, le PSG devra digérer cet échec cuisant et tirer les leçons de cette déconvenue.

Le rideau tombe donc sur cette Coupe du monde des clubs avec une leçon limpide : en finale, seul le meilleur triomphe. Et dimanche, Chelsea l’était incontestablement.

La Rédaction*

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